Jonathan Personne

Jonathan Personne, – projet solo de Jonathan Robert auteur-compositeur et guitariste de Corridor – a sorti son deuxième album Disparitions chez Michel Records. Comme son prédécesseur Histoire Naturelle, Disparitions fait preuve d’une remarquable narrativité. Il va des pièces aux collages de textures qui se dévoilent en crescendo (« Terre des hommes », « Dernier train », « Évidemment ») jusqu’au chansons plus dépouillées et franches (« Dans la chambre », « Springsteen », « Grand Soleil»). Sur chacune d’elle règne l’aura des trames western spaghetti à la Ennio Morricone, Luis Bacalov ou Riz Ortolani, remanié au son mélodramatique et aux structures répétitives du classic rock et des airs indie pop.
« La musique pour moi est visuelle. Elle s’identifie à des couleurs, des textures et des tableaux. Elle permet d’établir un univers précis qui se raconte comme un film où chaque chanson dépend des autres pour être mise en valeur. Je voyais l’album Disparitions comme un Western brumeux où même les élans classic rock garde une certaine part de tristesse heureuse. »
– Jonathan Personne.

C’est lors de quelques mois en tournée que Jonathan s’est penché sur l’écriture de ce deuxième album, une écriture plus fluide et aboutie. Il est ensuite entré en studio au Pantoum, travaillant avec Emmanuel Ethier à la réalisation et Guillaume Chiasson à la prise de son. Les arrangements
baroques se composent d’instruments organiques dont le piano, la guitare acoustique 12 cordes, Rhodes, timbales et s’accentuent avec les échantillonnages, le mellotron ou les synthétiseurs. Le résultat émane la chaleur analogique de l’enregistrement studio.
Même s’il est traversé par l’absence et la solitude, Disparitions porte l’espoir des retrouvailles, de la patience et de l’acceptation d’un destin qui sera assurément plus doux. C’est un album qui naît dans un grand boucan, à la lumière d’un périple qui s’amorce avec fracas, et pourtant se nourrit dans la
tempérance latente. Les guitares claires, structurées, se répondent ou renchérissent, et la voix diffuse se pose davantage avec aplomb sur les mots. Jonathan Personne sait exactement où il souhaite mener l’auditeur dans cette traversée. Il surprend au détour, tend une embuscade qui permet de
bifurquer sur un nouveau chemin d’une beauté à couper le souffle, à la fois pittoresque et cohérent.
Avec Disparitions, l’auteur-compositeur montréalais reste fidèle à une écriture intime et sensible.

Citations de presse :

Chanteur-compositeur du quatuor montréalais Corridor, Jonathan Robert
a mis à profit son burn-out pour composer son deuxième album solo,
«Disparitions», splendide voyage lysergique aux allures de western romantique parsemé de chansons exaltées. – Libération

« Entre balades psyché douces-amères et folk méditatif servant ses récits de perdition et de regain, le Canadien prouve qu’il est décidément quelqu’un, et livre un album au charme modeste et sincère » – Télérama

« Echappé de la formation montréalaise Corridor, Jonathan Personne dévoile un album de pop classieux, dont le titre Dans la chambre est l’un des points d’orgue.» – Les InRocks

« A une époque où tout sonne comme un robot sous MDA, la chaleur organique de l’enregistrement de cet ouvrage indie donne du baume au coeur ! La B.O. parfaite de votre road trip d’été indien.» – General Pop