
Bandit Voyage
Amour sur le disque (partie 2)
Le 29 octobre 2021 via Les disques Entreprise
Citations de presse :
« Bandit Voyage, c’est Anissa et Robin, duo suisse libre, con et chevelu. Hippies des temps modernes, troubadours du monde d’après. Ils viennent nous chanter le minimal et introductif « Attendons demain », cette ballade aux paroles singulières. » – France Inter
“Bandit Voyage enfile les jolies ritournelles épicées comme des perles, sur fond de textes exquis d’inspiration. Les cinq titres de cet EP semblent provenir d’un univers parallèle, où le temps aurait été suspendu depuis bien longtemps.” – Home Cooking Share
“A mi-chemin entre les disgressions pop-rock des Rita Mitsouko et les Lego dada de Philippe Katerine, les guitares taillées dans l’os, les lignes de chant nonchalantes, les boites à rythmes du siècle dernier et les touches de toys électrique (…) chaque titre flirte avec un happening sonore.” – Franco Fans

Si Amour sur le disque (partie 1), le précédent EP de Bandit Voyage, se refermait sur le spectaculaire Amour sur le beat, soit la rencontre fantasmé de la chanson française et du dancehall jamaïcain (featuring le regretté Lee Scratch Perry), La realidad qui ouvre leur nouveau disque sonne comme un retour aux affaires sérieuses.
« Danser un slow dans la réalité »
Mais que l’on se rassure, avec le duo suisse, Lac Lément rime toujours avec déconnant et après ce reality check plus romantique que pragmatique, Robin (basse, chœurs et rollers) et Anissa (chant, guitare et poésie) nous téléporte au Moyen-Âge.
Opposant notre « moderne âge » digital et individualiste à une époque certes plus rude mais moins virtuel, Bandit Voyage pose les bases d’ « Amour sur le disque (partie 2) », surfant constamment entre rêve et réalité, vibrations vintages et sonorités contemporaines, paroles poétiques et préoccupations d’aujourd’hui. Avec ses textes brefs et spontanés comme des haïkus pop, Anissa – qui n’est autre que la petite sœur de Flèche Love – nous parle de la douce folie de notre quotidien.
« Au Moyen-Âge on ne communiquait jamais mais qu’est-ce qu’on s’aimait »
À travers ces cinq nouvelles chansons débordantes d’inventivité et riches de mille et une références – dans le désordre la gouaille d’une Brigitte Fontaine, la joyeuse excentricité des Rita Mitsuko ou encore le cool des Moldy Peaches – nos deux bandits continuent de braquer la pop à grands coups de refrains irrésistibles, autotune et rythmes chaloupés.
Ce faisant, Bandit Voyage se pose en enfant terrible d’une certaine chanson francophone, à la fois avant-gardiste et ludique. Leurs chansons de contrebande pleines d’amour et d’humour visent toujours juste et en plein cœur.