
Charles Watson
YES
Le 29 avril via Moshi Moshi Records
L’auteur-compositeur et multi-instrumentiste londonien Charles Watson (Slow Club) sortira son deuxième album Yes le 29 avril chez Moshi Moshi Records, introduit par les singles “Afghan Hound” et “Figure Skater”.
« « Figure Skater » est né un peu comme une expérimentation. J’essayais d’harmoniser la guitare acoustique de « Jolene » de Dolly Parton à mi-vitesse. La voix de Dolly descend d’une octave… c’est magique. Je me suis retrouvée à l’écouter de temps en temps jusqu’au moment où il fut question d’écrire une chanson. Ça a pris une tournure totalement différente mais c’est là que tout a commencé. » explique Charles Watson. Lorsque nous sommes entrés en studio, l’idée était d’essayer de simplifier la démo en la rendant aussi légère que possible. On a ancré le tout autour d’une batterie, d’une basse et d’un Wurlitzer qui a fini par être le point de départ d’une grande partie de l’album. J’ai eu la chance d’avoir Rosa Slade, Rozi Plain, Katy Beth Young, Naomi Hammerton et Susie Merry au chant avec moi. Les paroles ont une sorte de noirceur. et je voulais que ça sonne comme une énorme voix étrange. On a tous bu des margaritas glacées et on a vibré comme des fous. »
On pourrait penser qu’un album solo après 10 ans au sein d’un groupe pourrait ressembler à un nouveau départ. Mais en réalité, encore plus de temps est nécessaire avant qu’un changement réel, un mouvement et un progrès ne puissent se produire. « Dans mon dernier album (Now That I’m a River, 2018), je ne savais pas vraiment ce que je faisais mais je voulais juste faire quelque chose qui me ressemblait », se souvient Charles.
Finies les tonalités majeures, la réverbération marécageuse, l’imagerie lugubre et le genre de production stratifiée qui caractérisait Now That I’m a River. A leur place, des paroles de joie, des touches mineures et une approche directe, dépouillée, dont Watson s’était toujours éloigné. « Je pense que l’enjeu était d’avoir la confiance d’être moi-même. », dit-il. « La confiance de simplifier les choses, d’enlever des couches là où j’en aurais rajouté, d’être plus direct. » De plus, Watson a été encouragé par le positivisme de certaines chansons de Now That I’m a River, le morceau titre en particulier.
« J’ai eu l’impression de m’être caché si longtemps, derrière la reverb, certains effets, et c’était un blocage depuis que j’étais dans Slow Club », explique-t-il. « Maintenant, je suis arrivée à un point où je ne veux pas emmener mes insécurités dans un album. Je veux projeter la forme la plus pure de ce que je veux dire. J’ai la sensation d’être allé si loin en l’espace de deux albums que je ne suis plus la personne que j’étais quand j’ai écrit cet album, tout comme je suis encore différent de qui j’étais au moment de mon premier album. Ce disque est le point de départ du démêlage de tous ces sentiments et de l’idée d’aller de l’avant ».
Parallèlement à sa carrière solo, Charles est connu pour son travail en tant que moitié de Slow Club et comme membre du super groupe de garage-rock The Surfing Magazine. Il signe aussi des bande-originales : celle de la série « Feel Good » (2020) diffusée sur Netflix et celle du prochain film de Pete Ohs.