L’ECLAIR

L’Eclair
Confusions
Le 12 novembre 2021 via Les Disques Bongo Joe
En concert le 3 décembre à La Boule Noire

Citations de presse

“Ces six minutes sous tension révèlent L’Éclair sous sa forme la plus cosmique; un voyage inter dimensionnel où s’entrechoquent airs de thérémine, jazz new-age et frénésie synthétique.” – Le Grigri

“Il y a une dimension rythmique assez irrésistible dans les compos de L’Eclair. C’est sans doute cet attrait pour la transe, cette envie de faire danser les foules qui les a fait rejoindre le label genevois Bongo Joe, un label qui participe au renouveau du groove psychédélique actuellement à la mode de l’autre côté des Alpes.” – France Inter

Mix Rinse France

L’Eclair a introduit leur nouvel album Confusions avec « P+R », single à mi-chemin entre le New-York de Liquid Liquid et un concert de CAN à Détroit. Ce titre a été pensé comme un bangers psychédéliques qui donne le ton général : un aspect moderne mais organique, synthétique mais vivant, l’un des piliers de l’identité sonique du groupe suisse.

Le deuxième single, « Cosmologies Pt. 1 », révèle L’Éclair sous sa forme la plus cosmique avec six minutes d’un voyage inter dimensionnel où s’entrechoquent airs de thérémine, jazz new-age et frénésie kraut rock qui fait écho à l’avant-garde jazz et électronique international.

Cet album traduit l’obsession de L’Éclair pour le groove sous toutes ses formes. Alliant sonorités club, grooves psychédéliques, frénésies rythmiques et longues respirations ambient, l’album offre une perspective sur la versatilité du groupe tout gardant une cohérence globale. Organique mais produit, dansant et éthéré, impulsif et cérébral, mélancolique et rayonnant, Confusions vacille entre plusieurs ambiances sans jamais se disperser. Les figures tutélaires de L’Éclair ne sont jamais loin : CAN, Tangerine Dream, Piero Umiliani. Mais au long du projet on découvre d’autres influences : anglaises d’abord allant du Madchester de la fin des années 1980 aux expérimentations d’Aphex Twin ou de Boards of Canada mais également plus hip-hop avec une approche de la composition proche du sampling des génies Madlib, J Dilla, MF Doom ou même Timbaland. Finalement, des touches de house et de dub parachèvent le tout comme pour rappeler les attaches club et sound system du groupe.

Jusqu’ici, les sessions studios étaient très courtes. Ne dépassant jamais quelques jours, l’idée était de réaliser des projets très proches de l’esprit des concerts, enregistrés live sur bandes. Cette fois, le groupe a pris le temps. En quatre sessions étalées sur neuf mois avec leur ingénieur du son et manager Benoît Erard, la fine équipe s’est donné les moyens de réaliser un album à la production plus réfléchie. Le temps et le recul ont permis au groupe d’aller plus loin dans l’arrangement et les structures des morceaux tout en offrant un album conséquent : 12 morceaux et près d’une heure de musique. Cette façon de procéder a beaucoup influencé la musique, qui est à la fois plus variée mais surtout plus précise.