
Pearl & The Oysters
Flowerland
Le 3 septembre 2021 via Feeltrip Records et Tip Top Recordings
En concert le 6 janvier 2022 à La Boule Noire
Citations de presse :
“Le duo français expatrié à Los Angeles livre un troisième album à la force d’évocation sidérante, enveloppé dans une torpeur toute californienne.”
– Les inRocks
“Treasure Island, envoyé en éclaireur, donne le ton. La chanson confirme l’appétence des Franco-américains pour les tempi modérés et les teintes mi-figue mi-raisin. Groovy, la composition évoque la nostalgie des étés finissants, quand le soleil a doré la peau et qu’il est temps de repartir au boulot… Une chanson délicate et élégante avec ce petit soupçon de fantaisie dans la production” – Section26
“Leur pop psyché, à mi-chemin entre Haruomi Hosono et Drugdealer, est habillée par une imagerie qu’on croirait sortie des années 70 et 80, où champignons magiques, fleurs ensorcelantes et OVNI électroniques se croisent. Ce petit chef d’oeuvre d’illustration et d’animation, c’est à l’illustrateur indonésien Ardneks et au réalisateur Salvador Cresta qu’on le doit. Le triplé
gagnant.” – Kiblind

Avec l’installation récente du groupe à Los Angeles, cet album constitue le dernier volet de la ‘trilogie floridienne’ de Pearl & The Oysters, débutée avec un album éponyme en 2017 et poursuivie avec l’odyssée space age Canned Music en 2018, pour s’achever aujourd’hui avec Flowerland, album charnière célébrant les spectacles naturels et s’émouvant du changement climatique qui les met en péril.
Alors que la musique rappellera indubitablement l’optimisme de la soft pop de la fin des années 1960, les textes de l’album explorent de façon contrastée et subtile des thèmes plus sombres tels que l’éco-anxiété et la dépression. Pour Davis et Polack, l’intention lyrique de Flowerland était de transformer ces émotions pesantes en une musique exaltée, plutôt que de créer un disque délibérément accablant.
Inspiré par les moments les plus doux de Richard Tee et Stuff, le morceau titre de l’album est fidèle à l’univers space opera du groupe qui aime à filer la métaphore d’une Floride faite planète inconnue sur laquelle le vaisseau de p&to se serait écrasé – par opposition à un atterrissage en douceur. Un détour inattendu dont l’issue fut finalement heureuse.
« On adore l’idée de combiner des textures électroniques vintage avec des sonorités qu’évoquent la nature, à la manière d’Hosono, en essayant de trouver un pont entre ces deux mondes. » dit Davis. « Cette démarche est présente dans tous nos albums ». Comme dans toutes les productions de P&TO, amis et collaborateurs du monde entier ont laissé leur empreinte sonore sur Flowerland. L’album a été mixé par Shags Chamberlain, également responsable des deux derniers disques de Drugdealer et Mac DeMarco. Au fil des morceaux, on pourra donc entendre leur ami Dent May, la sitariste Ami Dang, Kuo-Hung Tseng de Sunset Rollercoaster, Jules Crommelin de Parcels, la multi-instrumentiste hollandaise Fay Lovsky ainsi que les frères floridiens du duo prog-pop Edmondson.
Bien que Davis et Polack préciseront que ce troisième album n’a pas été conçu comme un élixir magique pour l’ère covid (il a d’ailleurs été terminé juste avant le début de la pandémie), les mélodies ensoleillées et les paroles pensives de Flowerland devraient laisser les auditeurs le cœur léger.