TDA

TDA
Ascète
Le 23 avril 2021 via Michel Records

Citations de presse :

“Ascète, chez Michel Records, est le premier album de TDA, aka Samuel Gougoux, multi-instrumentiste québecquois notamment vu à la batterie vers Montréal (VICTIME, Corridor, Jonathan Personne…). Au confins de l’indus et la no wave, TDA produit une musique expérimentale « pour témoigner des histoires qu’on s’invente en rapport avec les contextes qu’on a », dit-il.” – Magic

“Ce puissant premier album Ascète se place en rupture radicale avec le son des groupes auxquels Samuel à participé (Corridor, Jonathan Personne) et affirme un créateur hyper singulier, entre musique industrielle, expérimentale, et no wave, chantée en français.”
Section26

TDA est le projet solo de Samuel Gougoux, multi-instrumentiste notamment impliqué et apprécié comme batteur dans plusieurs formations de la scène montréalaise (VICTIME, Corridor, N NAO, Jonathan Personne). Il s’est dévoilé avec un EP homonyme en 2019, un accomplissement débrouillard de premières explorations sur lequel des traits de musique industrielle, expérimentale et no wave se manifestaient déjà de façon syncopée, abrasive, mais contenue. A la fois sombre et contemplatif, son premier album Ascète a été créé dans la réclusion et la solitude de sa campagne d’enfance au Bas-Saint-Laurent, en même temps qu’un zine composé des photos que l’artiste a prises pour documenter la composition de l’album.

Ascète a d’abord vu le jour dans l’imaginaire contemplatif de Gougoux, lors des longs trajets de voiture alors qu’il était en tournée avec Corridor. Dès son retour, l’envie de s’isoler en campagne le prend et devient indissociable à la création de sa musique. Entre les paysage familiers de son enfance qu’il (re)découvre lors de promenades en forêt, un sentiment d’étrangeté s’immisce et persiste. Cette même énergie se déploie sur l’album et les chansons sont habitées par une certaine urgence minimaliste manifeste et habilement trafiquée au fil des répétitions et des mélodies syncopées. TDA s’inspire de l’aspect sculptural des branches qui se transforment, se meuvent presque suivant le fil d’une lumière accentuée par de nombreux contrastes. Et c’est ce qui ressort sur Ascète, une certaine mouvance des sons dans l’espace, comme s’ils étaient en réaction avec la lumière qui s’altère et devient parfois diffuse ou parfois perçante. L’artiste maîtrise l’équilibre fragile de chaque sonorité qu’il vient entremêler au point de ne plus reconnaître son origine: qu’il soit organique (corde de bois, goûte d’eau) ou électronique.

Utilisant son environnement au maximum, avec de nombreux échantillonnages qu’il manipulera ensuite, TDA s’est imprégné de la nature qui l’entourait. L’oeuvre musicale se complètera par un zine de photographies prisent par Gougoux où on y voit la nuit, la lumière, la forêt, les branches et les formes embrassées par le clair-obscur.

Ascète porte une réflexion sur l’intuition, le mystique personnel et la restriction de soi, autant dans la musique que dans les textes, pour témoigner des histoires qu’on s’invente en rapport avec les contextes qu’on a.